les peines de coeur ...

Je sais même pas par où commencer, j'efface & réécris ce que j'ai envie de dire sans cesse depuis au moins 5 minutes.
Je sais même pas ce que je veux en fait, des conseils, du réconfort, un peu des deux sans doute ...

Je crois que le + douloureux c'est l'ignorance des autres, parce que quand les autres sont dans la merde, nous on est toujours là, coûte que coûte, mais quand c'est nous qui avons besoin de soutien, y'a plus personne, étrange non ? "C'est la vie", oui mais à quel prix ?

Quand je vois que j'ai une p*tain de façade qui dégage la joie de vivre pour cacher le malaise que j'éprouve au plus profond de moi, ça me fait peur que personne ne remarque que je suis en plein gouffre sans personne à qui m'accrocher.

Les mots sont certainement devenu un exutoire à ce stade : je vais mal, j'ai mal, &avoir le cœur brisé pour une fille, grosse & sans réelle confidente qui plus est, je crois que c'est c'qu'il y a de pire au monde. &quand tu touches le bonheur mais qu'il te file entre les doigts, quand tu trouves enfin un confident que tu aimes & qui t'aimes & qu'il te passe sous le nez, ça, ça fait mal.

J'ai mal, les mots & les larmes sont devenus mon seul exutoire ...

La plupart des gens ne sont pas pourvue de mauvaises intentions. Ils ne voient pas, et ne pensent pas que quelqu'un de façade joyeuse puisse etre un petit oiseau blessé.

Je suis de celle qui parle d'elle si on veut l'écouter mais qui peux garder pour elle ses problèmes. J'écoute volontier mes amis. Et je suis plutot joyeuse et heureuse. J'ai des soucis parfois. Mais je pense pas que ça soit les autres qui puisse y trouver la solution.

Les blessures du coeur sont les plus dures à fermé, mais avec le temps et l'envie on peut se relevé. C'est pas toujours facile, c'est une guimauve qui te le dis. J'ai appris que les larmes ne sont pas honteuse. On dit souvent pleurer comme une fille mais bien souvent les femmes sont souvent plus fortes dans les epreuves que les hommes (ce n'est pas moi qui le dis, mais des hommes !) alors peut etre que finalement pleurer et se relever est une solution ?

Seule toi peut trouver ton chemin du bonheur, personne d'autres. Biensur on peut t'aider à y marcher, t'aider en t'écoutant, mais faudrait-il que tu ai envie qu'on t'écoute. Tu dis avoir une putain de façade, mais si tu ne la fissure pas, personne peut parler à ta place et donc t'écouter.

Je ne sais pas si je suis très claire.
Mais en tout cas trouve la sénérité, enfin j'espère que tu la trouveras très vite.

Pas trop vite non... plus le chemin est long plus la sagesse est grande...

Tiens, même si j'pense que nos vie sont à des années lumières de se ressembler, disons que j'comprend plutôt pas mal c'que tu ressent.
J'suis dans la même phase de "dépression" depuis disons un moment. Donc du coup j'ai eu du temps pour y réfléchir.

Pour ce qui est de l'impression que les gens en ont quasiment rien à cirer de toi, et cherche pas à t'aider, j'l'ai constamment. J'suis surement parano, mais j'ai l'impression que tout le monde s'en contrefout de moi, que je suis un homme invisible, qu'on trouve interet dans mon existance que quand ya quelqu'chose à en tirer, mais quand il s'agit de mes problèmes, tout au mieux on fait semblant de s'y interesser pour se donner bonne conscience.

Mais après, peut-être que ils ne répondent juste pas a mes attentes, qu'ils ne comprennent pas ou j'veux en venir, et que malgré de bonnes intentions, ils n'sont pas capable de m'apporter ce dont j'ai besoin.
Et moi aussi, des fois quand j'ai l'impression d'tout faire pour aider une personne, je sent bien que c'est inutile, inefficace..

Faut penser a toutes les possibilités. Envisager toutes les hypothèses.
Evidemment, ça n'résoudra pas les problèmes qui nous rongent, mais disons que ça aide à vivre un peu plus facilement avec les autres , par moment...


Moi, je ne cache pas que je vais mal. Je ne joue aucun rôle. Les gens sentent que je vais mal. Et ils ne font rien.
Toi tu n'en parle peut-être à personne, alors ya encore moins de chance qu'ils puissent t'aider..

Des fois, des routes se croisent, et ce sont celles ci qui vont pouvoir sillonner ensemble quelque temps se renforcant l'une l'autre...


Mais en attendant de tomber dessus, ne restez pas immobiles, avancez. Même si c'est lentement.

On ne peut pas savoir ce qu'on va vivre, qui on va rencontrer.
Alors autant ne pas trop se poser de questions.


Vous avez besoin d'amour et d'attention? Demandez vous pourquoi... et trouvez des alternatives.


Et juste au passage.... Maintennat que je suis maman je réalise combien c'est dur de voir d'entendre et d'aider ses enfants par exemple. Pourtant je ne m'en fiche pas!!! Loin de là.

Le gros souci est quand on est dépendant des autres.
Toi et Cash avez sans doute raison, pour être heureux il faut p'tet savoir l'être seul, déjà.
Et j'en suis encore incapable. J'ai besoin de quelqu'un d'autre, d'affection, pour trouver un interet à ma vie. A quoi bon faire quelqu'chose si personne s'en fout.
La solitude, j'en ai souffert quasiment toute ma vie.
Du coup, même si j'ai des amis sincères, peu nombreux mais de valeur, en qui je crois, ça suffit pas. J'ai besoin de plus que ça. D'une affection sans borne, d'un véritable amour.
Mais bon.


Le gros problème, c'est de ne pas pouvoir lire les pensées des gens (a)

Tu sais slim, je pensais pareil que toi, avant d'avoir trouvé la personne qui me fallait. Pourquoi avant ? Parce que une fois trouvé, j'ai compris que si moi 'jétais pas bien, je ne pourrais pas le gardé, que j'attendrais trop de lui pour m'épanouir et que finalement ça nous étoufferais tout les deux. ça m'a fait grandir, en un sens j'me suis plus battue que jamais pour moiu avant de le faire pour "nous"

Bah..
Disons qu'il faut p'tet que j'trouve une personne qui me le fera comprendre , enfin, plutôt ressentir. Et aussi accuser pour de bon le coup que j'me suis bouffé ya 1 an.

Premièrement merci à tous pour vos réponses.

Ensuite, je suis à peu près dans la même situation que Slim, sauf que tu vois, les amis que tu comptes sur les doigts de la main, bah c'est p't'être triste à dire mais j'en ai pas vraiment, dans le sens où j'ai pas de réelle confidente ou confident, vous savez, les "best friend for life", bah j'en ai pas, ça veut dire que tout ce que je ressens, je le garde pour moi, &ça a eu besoin de sortir aujourd'hui, avec ce post ...

&Gourmandise, moi aussi j'ai vécu pas mal d'expériences &j'ai aussi réalisée que si j'allais pas bien "moi", je pourrais jamais construire un "nous"; mais là, j'ai essayé d'aller bien, j'étais bien c'est ça le pire, je respirais la joie de vivre, l'amour pur, la banane au visage; mais quand tu perds ce que tu penses être de plus précieux - parce que je sais que tout à une fin, surtout à 20 ans - bah ça fait mal, c'est pour ça que j'ai voulu en parler ici, vous voulez que je dise ça à qui d'autre ? J'ai pas de confident, j'pense que c'est surtout ça qui me rend déprimée & malade :/

Citation :

Pourquoi avant ? Parce que une fois trouvé, j'ai compris que si moi 'jétais pas bien, je ne pourrais pas le gardé, que j'attendrais trop de lui pour m'épanouir et que finalement ça nous étoufferais tout les deux.

Pareil.

Sauf que moi avant ça j'ai vecu avec un homme 5 ans et on a fait deux enfants et j'avais compris ça mais je n'y arrivais pas.
On s'est bouffé mutuellement.


Ce que je veux dire c'est que c'est pas tout à fait l'autre qui fait qu'on y arrive.... faut aussi être prêt à le faire.

Et perso... des Amis... je n'ai pas. Meme ceux que je croyais pouvoir appeller comme ça m'ont décu...

en revanche des potes, des connaissances etc.... y'en à... et ça me suffit je crois desormais. Parler de mes problemes? J'ai du mal à le faire de toute façon.

Des connaissances, des "potes", bien sur que j'en ai, mais là n'est pas le soucis.

Le soucis c'est que quand tu as besoin de te dévoiler à quelqu'un de parler de TOUT, du plus profond de toi-même, de dire que tu souffres, que t'as mal ou que t'es heureux, bah tu peux pas, parce que cette personne n'existe pas.
Se réjouir seul ? A quoi bon, si c'est pas pour partager ce bonheur avec la ou les personnes à qui on tient le plus, &je parle pas de la famille.

chubbybabe a écrit:

Se réjouir seul ? A quoi bon, si c'est pas pour partager ce bonheur avec la ou les personnes à qui on tient le plus, &je parle pas de la famille.

J'en suis rendu au même point :/

N'empêche, c'est bête, mais ça me remonte un peu le moral de savoir que je suis pas la seule :/
C'est con comme raisonnement hein ? Parce que j'ai pas envie de profiter du malheur des autres, mais se sentir moins seule ça aide je pense ...

Je vous comprends tout à fait...

Se rejouir seul est difficile et fatiguant.


Ce vous ressentez je l'ai ressenti vivement très longtemps....

Je vous souhaite donc de trouver celui ou celle ceux et celles avec qui vous pourrez PARTAGER ce que vous êtes.

@Chubby > Bah, même si c'est mal vu de le reconnaitre, j'pense que pas mal de monde se sent rassuré dans ce genre de cas de pas être seul.

@Lilo > Thx. M'enfin, espèrons que ca dure pas longtemps T_T
Pasque ça me pèse pas mal..

chubbybabe a écrit:

Je sais même pas par où commencer, j'efface & réécris ce que j'ai envie de dire sans cesse depuis au moins 5 minutes.
Je sais même pas ce que je veux en fait, des conseils, du réconfort, un peu des deux sans doute ...

Je crois que le + douloureux c'est l'ignorance des autres, parce que quand les autres sont dans la merde, nous on est toujours là, coûte que coûte, mais quand c'est nous qui avons besoin de soutien, y'a plus personne, étrange non ? "C'est la vie", oui mais à quel prix ?

Quand je vois que j'ai une p*tain de façade qui dégage la joie de vivre pour cacher le malaise que j'éprouve au plus profond de moi, ça me fait peur que personne ne remarque que je suis en plein gouffre sans personne à qui m'accrocher.

Les mots sont certainement devenu un exutoire à ce stade : je vais mal, j'ai mal, &avoir le cœur brisé pour une fille, grosse & sans réelle confidente qui plus est, je crois que c'est c'qu'il y a de pire au monde. &quand tu touches le bonheur mais qu'il te file entre les doigts, quand tu trouves enfin un confident que tu aimes & qui t'aimes & qu'il te passe sous le nez, ça, ça fait mal.

J'ai mal, les mots & les larmes sont devenus mon seul exutoire ...

il veut mieux avoit personne qu'une mauvaise confidente

Les peines de coeur ca nous arrive tous, il ne faut pas oublier qu'on avance malgré tout et qu'on vit.... ca passe et apres on oublit, ca peut prendre un temps mais on oublie toujours !

Sarah BERNHARDT disait pourtant : "il faut mépriser beaucoup, pardonner souvent, mais ne jamais oublier", je crois que ça ne s'oublie jamais, mais ça s'atténue avec le temps, ça se tasse avec les nouvelles expériences.

Pour information, je vais mieux :] Devoir gérer un projet de magazine TV avec Laurence FERRARI en présentatrice & des invités politiques, sociologues, etc., ça me fait oublier un peu, mais c'est toujours là ...
C'est ce que je dis, ça se tasse ...

je viens de lire les messages. ca m'a permis de comprendre certaines choses chez moi. Moi aussi j'attends trop d'affection d'un homme. Peur de l'ettouffer. Je comprends meiux maintenant en aillant lu ce post

vero

Il y a des hommes qui savent donner suffisemment d'affection... Mais en effet il faut d'abord apprendre à vivre seule.

oui c'est vrai. je supporte assez bien de vivre seule. mais un manque d'affection donc assez demandeuse.

vero

Hmm j'ai l'impression de lire des trucs que j'aurai pû écrire... Avant. Parce que maintenant, je sais que j'ai des " amies pour la vie " et je sais qu'elles sont là pour moi, m'écouter, sauf que j'me suis blindée tellement longtemps que j'arrive pas à parler, je me suis enfermé dans le rôle de celle qui écoute, même des gens qui n'étaient pas mes amis, alors je continue à encaisser seule, ça me bouffe mais j'arrive pas à faire autrement. Ma solution c'est la fuite, j'me dis que ailleurs ce sera mieux, plus tard... Mais des amies comme ça j'en retrouverai pas, alors c'est vrai que c'est un travail sur moi que je dois faire, parce que le bonheur viendra pas des autres, je commence à vraiment comprendre ça, surtout avec ce qu'à écris Lilo, merci

Mam'selle j'espère que ça ira en s'arrangeant, les peines de coeur j'en ai jamais vraiment eu parce que je sais pas pourquoi j'arrive jamais à m'attacher très longtemps... mais je suis pas normale, je sais que ça doit pas être évident, courage, tu retrouveras ce que tu as déjà connu, j'en doute pas