Le meilleur des jeux indépendants (Bons plans inside)

Bizarrement, aucun topic sur les jeux indés.

Bref, c'est l'occaz' ou jamais d'en ouvrir un, car je viens de lire le test de ce jeu : Antichamber

http://www.gameblog.fr/test_1513_antichamber-pc

Et ça a l'air de déboîter assez méchamment :



Je crois que le plus impressionnant dans ce jeu, c'est de se dire qu'il a été crée avec l'Unreal Engine, comme quoi, tout est vraiment possible quand on code pas avec des moufles.

Bref, je vous propose de réunir ici la crayme de la crayme de la production indé, surtout qu'elle est du genre pléthorique.

Bah, ça m'étonne que ce topic n'ait pas eu plus de réponses!

En jeux inde qui déboitent et sont reconnus comme tels par la majorité, et auquels j'ai eu l'occase de jouer, ya Limbo et Braid (que j'ai fini hier soir)!
Ils ont beau être très cours (pour 10 euros ça peut faire mal mais en guettant les offres Steam moi j'ai eu Limbo pour une bouchée de pain) ils valent largement le coup, avec des graphismes atypiques, un gameplay simple mais foutrement efficace grâce à des level designs efficaces (Et vachement vicelards aussi, les devs doivent être d'anciens enfants battus c'est pas possible)

Braid, c'est possible de le finir sans le finir, car on peut aller jusque au bout sans ramasser la moindre pièce de puzzle, mais le jeu se torche alors en 2 secondes et il n'y a aucun intérêt. Non, l'but est de récupérer des pièces de puzzle en venant à bout d'énigmes à ridiculiser le père Fouras (Vous me direz, c'est pas dur mais j'ai pas d'autre référence donc vos mouilles (PS : Si, ya Myst :p)) sur lesquelles vous vous arracherez les cheveux, car en plus de demander de la réflexion, elles demandent également beaucoup de réflexes!

Limbo, on peut en dire la même chose, si c'n'est que ici, pas de pièces de puzzle en vue, mais il faut en revanche OBLIGATOIREMENT se défaires d'énigmes tout aussi vicieuses et aux sauts millimétrés.

La grosse différence entre les 2 est l'ambiance graphique. Braid est coloré, avec des musiques entrainantes, des monstres colorés et de grosses références à Mario. Limbo, lui, est en ombres chinoises, tout en noir et blanc, et avec une ambiance sombre, glauque, gore, morbide, mais terriblement addictive.

Bref, a moins d'être allergique à la plate forme 2D et à la réflexion, ruez vous dessus!

Hou! C'est une très bonne initiative ça! Je ne m'y connais pas trop en jeu indé, j'ai juste joué quelques temps à "Mount & Blade" qui était vraiment sympa. Et comme avec le boulot + les gamins, j'ai pas beaucoup le temps de jouer, des plans du style "jeu court, bon et qui paye des passionnés plutôt que l'industrie", ça me plaît !

the legend of grimrock excellent jeux

encore en anglais (la confrérie des traducteurs y travail pour le mettre en v.f)

Je n'ai pas parlé de Journey? Mon dieu, mais je doit rattraper ça!



Avant d'y jouer, j'en avais entendu pas mal parlé mais sans pour autant m'y intéresser (déjà je n'avais pas de play3 puis les jeux indé ne m’intéressaient pas des masses car je considérait qu'ils coutaient trop cher pour ce que c'était). J'en avais entendu que c'était une expérience géniale, que les interactions avec les autres étaient géniales car on pouvait pas parler mais que on se comprenait , bref, des choses très vagues, mais la volonté de ne pas spoiler sur un titre si court et profond était unanime.

Puis dans ma période 'Et si je m'mettais aux jeux indés" j'ai craqué pour ce dernier (au grand Dam de mon porte monnaie :'( 12 euros pour 2h de jeu, j'avais un peu mal.. Mais après coup je ne l'ai pas regretté!)


Je lance le jeu. Le menu est quasiment inexistant , comme si partie intégrante du jeu. Pas de blabla, c'est "Start, commencer un voyage" et rien de plus. Intrigant! Me voila dans la peau d'un étrange personnage enveloppé dans une cape rouge au milieu d'un désert. Un très beau désert, mais je m'y attendais, je connaissait l'environnement dans lequel on commence. Je contemple en faisant mes premiers pas, et je suis immédiatement happé dans cet univers épuré mais puissant, riche, fort.
Happé mais également intrigué. Par ces pierres, rappelant des pierres tombales. Par ces parchemins qui nous offrent une écharpe nous permettant de sauter. Ces derniers qui donnaient l'air d'être de simples item se révèlent au fil du jeu être plus que ça, on a l'impression que ce sont des êtres vivants, et d'être en contact avec la nature! En contact, oui. Car on peut a tout moment, en plus de sauter si notre écharpe est chargée, effectuer une sorte d'onde sonore plus ou moins forte selon le temps de pression de la touche O , qui permet d'interagir avec ces parchemins qui nous répondent de la même manière, avec un son et un naturel qui nous font comprendre que oui, ils sont vivants.

Et ce ne sont pas les seuls.



Passé un certain moment, on peut rencontrer d'autres joueurs aléatoirement.
Et notre seul moyen de communiquer avec eux est d’émettre ce seul et unique son, plus ou moins fort, en essayant de se faire comprendre, et d’interpréter son ou ses semblable(s). Cette communication limitée est une des forces de ce jeu. Car ce jeu appelle a notre humanité. On ne peut pas s'insulter, tout au plus on peu s'ignorer, mais lorsque l'on veut dialoguer, on arrive toujours à faire comprendre une volonté d'aider.
Cette forme de dialogue semble ne révéler que des côtés positifs, avec n'importe quel joueur. C'est quelque chose de réellement fort et qui me semble inexplicable.
Pour ma part, je n'ai pas cherché à dialoguer avec les joueurs lors de ma première partie, je voulais faire le jeu , les découvertes par moi même mais il arrivait dans les moments difficile de "sympathiser" avec ceux que je croisais, mais je restais focalisé sur mon expérience, mes découvertes. Lors de ma seconde partie, j'ai choisi d'essayer de trouver quelqu'un avec qui faire le voyage en entier, et directement, la première personne que j'ai rencontré , dotée d'une cape blanche (signe qu'il avait trouvé tout les secrets du jeu) , est venue a moi et après quelques sons, nous avons commencé à nous lier. Sa cape blanche me faisait sentir comme accompagné d'un être fort, respectueux, supérieur, mais sa volonté de m'aider en faisait également un être doux et gentil, dont l'objectif était de m'aider. C'était le cas, car il m'indiquait la marche à suivre pour avoir tout les secrets, alors que cela ne lui apportait rien. Il connaissait tout. En fait, cela lui apportait quelque chose : le sentiment d'aider sa succession. Comme on élève un enfant, comme on forme quelqu'un aux secrets de la vie, par altruisme, par fierté.
Et jusque au bout de l'aventure nous étions ensemble.
Cet anonyme était devenu non seulement mon maître, mon guide, mais également mon compagnon, mon ami. Un lien fort était né, et la fin du jeu ne signifiait qu'une chose: L'inévitable séparation.
J'avouerais avoir versé une larme. Vraiment.

Car au delà d'un jeu, avec un univers très fort (dont j'ai volontairement rien dit car au vu de la durée du jeu, il faut réellement ne rien dire et laisser le plaisir de la découverte) des musiques magnifique et des sentiments forts qu'il délivre seul, Journey offre également une dimension humaine jamais égalée par aucun autre jeu a ma connaissance.

Vraiment, ce jeu a été une baffe totale, l'une des expériences les plus fortes dans ma vie de joueur , et si je ne devait prendre qu'un exemple pour prouver que le jeu vidéo peut être associé au rang d'art, je n'en choisirait qu'un et ce serait Journey.





Edit : Petit bonus musical pour la route, une reprise du thème de fin qui est juste géniale (Le thème comme la reprise :p)